Voici les étapes à respecter pour bien préparer un fichier à envoyer à votre imprimeur. Suivre ces bonnes pratiques vous permettra de gagner du temps en supprimant des allers-retours et surtout d’éviter les surprises à la réception du produit fini. (Ceci est la deuxième partie de l’article, pour avoir le lien de la partie 1/3, rendez-vous à la fin de cette page)
Etape 3 : Insérer du texte
Pour une impression Offset, vous devez obligatoirement utiliser des polices de type “Postscript”. Elles ne doivent pas générer de message d’erreur de type “problèmes à l’impression” comme les polices de caractères True Type.
Dans le même esprit, n’utilisez pas les options de modification native de votre logiciel sur votre texte car elles ne seront pas forcément pris en compte si votre fichier est ouvert avec un autre logiciel. Si vous souhaitez utiliser les options bold, italique, fine, utilisez la police de caractère associée “ex : futura bold italique”.
Pour placer correctement votre texte et être certain qu’il n’y ait aucun changement entre votre version et la version imprimée, faites des blocs légèrement plus grands que nécessaire et faites vos sauts de ligne avec la touche ENTER. Cela évitera tout problème ou tout changement impromptu lorsque votre fichier sera ouvert avec un autre ordinateur.
Etape 4 : Insérer des images
Pour que le rendu de votre fichier imprimé soit le meilleur possible, il faut que la qualité de l’image utilisée, le soit également. Une résolution de 300 DPI est conseillée. Une résolution inférieure donnera un résultat pixelisé.
N’utilisez pas les images récupérées sur internet, même avec l’autorisation de l’auteur. Elles sont en général en RVB et à 72 DPI, inutilisables pour une impression offset.
RVB, CMJN, que signifient ces initiales ? Rouge Vert Bleu (ou RGB Red Green Blue) correspondent aux 3 couleurs utilisées en codage pour des résultats que vous pouvez voir sur votre écran.
Cyan Magenta Jaune Noir correspondent à la quadrichromie utilisée par les imprimeurs. Ces 4 couleurs mélangées peuvent donner une palette de couleurs infinie. Pour que cela approche au mieux vos couleurs désirées, elles doivent être indiquées en pourcentage. Le total de celui-ci doit approcher les 100% pour chaque couleur. Les taux conseillés sont entre 80 et 120%. En dessous de 80%, l’image sera inutilement plus lourde, au dessus de 120%, l’image sera pixellisée.
L’existence de ces deux types de références colorielles explique la différence que l’on peut parfois avoir entre une couleur vue sur un écran et une couleur imprimée (sauf avec un écran étalonné).
Un noir plus noir que noir : pour que vos aplats noirs donnent un rendu le plus dense possible, ne vous contentez pas de choisir la couleur noire. Vous pouvez créer une couleur spécifique composée de
*100% de noir
*30% de cyan
*20% de magenta
*10% de jaune
Attention: si vous utilisez Xpress, lorsque vous créez un bloc image, choisissez une couleur de fond blanc pour le BLOC IMAGE. En laissant “aucune couleur” dans le bloc image, vos images risquent d’être imprimées avec des “trous”.
( Lien de la première partie 1/3. Publication de la dernière partie 3/3 de l’article dans quelques semaines.)